En 2014, le marché locatif a franchi la barre des 2,1 millions de m² (+13 % en un an), animé par le retour des grandes prises à bail. Le taux de précommercialisation pour ce segment de marché reste prégnant puisque plus d’1 grande transaction sur 3 se porte sur un immeuble non livré d’après JLL, ce qui ne vient pas impacter le stock d’offres existantes sur le marché. Dans ce contexte, le volume de bureaux vacants se hisse désormais à plus de 4 millions de m². La part des immeubles neufs disponibles reste faible à 21 % en Ile-de-France.

En parallèle, le volume de m² en cours de construction, livrable dans les 3 ans, ne cesse de diminuer et le taux de remplissage de ces projets continue d’augmenter. JLL recense à ce jour 1,8 million de m², dont 70 % sont déjà préloués.

Le contexte de marché globalement suroffreur en 2014 n’a pas incité les investisseurs et promoteurs à lancer des programmes « en blanc » : ils ne représentent que 35 % des mises en chantier en Ile-de-France à fin 2014 (contre plus de 50 % en 2012).

Paris concentre environ 40 % des projets vacants, avec en tête Paris 14/15 et le QCA. L’Ouest de l’Ile-de-France monte sur la 2e marche du podium avec 27 % des disponibilités neuves à venir, localisées pour l’essentiel dans la Boucle Sud.

Après une année 2013 en demi-teinte, le marché des Vefa réalise une bonne performance en 2014, avec plus d’1,7 Md€ investis (+48 % en un an) selon JLL. Les Vefa en « blanc » demeurent minoritaires, bien qu’en hausse, et concernent 1/3 des ventes de projets : la majeure partie des investisseurs en Vefa recherchaient toujours en 2014 des programmes sécurisés.

Les investisseurs demeurent attentifs au marché locatif et aux valeurs locatives faciales, ainsi qu’aux fondamentaux immobiliers de leurs investissements en Vefa.

Pour 2015, la reprise des investissements en Vefa devrait se confirmer d’après JLL, compte tenu de l’amélioration générale du marché locatif, conjuguée à la poursuite de la compression des taux de rendement sur les immeubles existants de qualité. Le conseil observe fin 2014 et début 2015 un meilleur appétit des investisseurs pour les programmes en « blanc », pourvu qu’ils se situent dans un marché de bureaux établi et bien desservi, comme en témoignent le succès des consultations foncières parisiennes et de l’appel à projets innovants de la ville de Paris.