19/03/2018 - SCPI - Cabinet Voisin - AXA Drouot Estate - Société de gestion

Deux acteur du monde de l'immobilier annoncent la création d'une société de gestion commune. AXA Drouot Estate, une filiale d’AXA France, et la société de gestion Voisin sont en train de créer une société de gestion commune, My Share Company. Une nouvelle SCPI, gérée dans un premier temps par Voisin, sera lancée demain. Dédiée à la clientèle d’AXA France, MyShareSCPI se démarque par une digitalisation poussée de ses processus de gestion

C’est, à en croire Sophie Sosamrith, directeur d’AXA Drouot Estate, une SCPI au mode de fonctionnement totalement inédit que se prépare à lancer le groupe AXA demain, vendredi 16 mars…

Gestion Digitale

Digitalisation des processus de gestion – MyShareSCPI va en effet utiliser des outils digitaux « à tous les stades de la création de valeur », explique Sophie Sosamrith. Les gestionnaires de cette nouvelle SCPI diversifiée entre bureaux, commerces, et résidences gérées, bénéficieront notamment d’un outil d’aide à la décision dans le « sourcing » de leurs actifs immobiliers. Un modèle prédictif qui ne « prendra pas les décisions à la place des gérants », mais leur permettra d’investir plus surement dans les localisations les plus porteuses. La gestion locative sera elle aussi en partie digitalisée. Outre l’utilisation de maquettes numériques, pour améliorer la gestion et l’entretien du parc immobilier, les locataires se verront proposer des services numériques innovants. Enfin, le processus de souscription sera intégralement dématérialisé.

Optimiser pour mieux performer – Cette optimisation de l’ensemble des processus de gestion suit avant tout un objectif de rentabilité. Elle doit permettre à MyShareSCPI « de délivrer des revenus supérieurs à la moyenne du marché », espère Sophie Sosamrith. En investissant « mieux », la SCPI maximise en effet ses chances de valoriser son patrimoine. En gérant plus efficacement, de manière moins couteuse, et en développant des relations plus qualitatives avec les locataires -induisant donc moins de carences locatives-, elle vise à générer davantage de revenus pour ses porteurs de part. MyShareSCPI compte également se démarquer de ses concurrents par une politique tarifaire plus « transparente ». « MyShareSCPI ne facturera des frais sur les cessions d’immeubles que si leurs reventes génèrent de la plus-value. De la même manière, elle ne touchera des commissions sur travaux que si ces derniers dépassent un certain montant (250 000 euros) et ont un impact sur la valorisation de l’actif immobilier », précise Sophie Sosamrith.

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