05/03/2015 - SCPI de rendement - La Française - SCPI Multimmobilier 2 - SCPI Epargne Foncière - Bilan 2014
Xavier Lépine est en passe de réussir son pari à la tête de La Française, filiale du Crédit Mutuel Nord Europe. Celui de constituer un groupe solide en gestion d’actifs assis sur quatre piliers : les valeurs mobilières, les solutions d’investissements, le financement direct et bien-sûr l’immobilier. L’ensemble pèse un total de 48,3 Mds€ d’encours fin 2014 après une collecte nette record de 3 Mds€ l’an passé.
Dans l’immobilier, La Française enregistre une progression de 20% de ses encours à 11,5 Mds€, lesquels ont doublé en 4 ans. Une hausse qui s’explique notamment par des offensives tous azimuts en 2014. Pêle-mêle, on peut citer l’acquisition de Cushman Wakefield Investors (rebaptisé La Française Forum), la création d’une activité dédié aux mandats et aux institutionnels sous la bannière La Française Real Estate Partners ou encore une prise de participation dans Acofi qui renforce son activité dans le secteur de la dette immobilière. Le gestionnaire d’actifs se hisse ainsi dans le top 10 des acteurs européens, en accentuant sa dimension internationale. L’an passé, 20% des transactions ont été effectuée hors de France.
Côté activité, la plate-forme immobilière a enregistré une collecte nette de 1 Md€ en 2014, drainée principalement par les investisseurs institutionnels, dans le cadre de mandats dédiés (420 M€) ou au travers d’OPCI (300 M€). « La baisse de la collecte dans l’immobilier s’explique par l’absence d’une grosse opérations en club-deal, à l’image de ce que nous avions signé avec Vivarte en 2013 ou Carrefour en 2012», précise Patrick Rivière, directeur général de la Française. Les SCPI du groupe enregistrent, de leur côté, 330 M€ de collecte brute, ramenée à 260 M€ nets.
L’année 2014 a été marquée par un retour sur le logement, La Française ayant remporté l’appel d’offres de la Caisse des dépôts sur le premier fonds dédié au viager - Certivia – doté d’une première enveloppe de 120 M€. La Française veut surfer sur ce regain d’intérêt des investisseurs institutionnels pour le résidentiel, notamment dans le cadre de mandats dédiés sur le logement intermédiaire.
La Française croit aussi dans le développement de l’OPCI grand public « à la faveur du poids croissant de l’assurance-vie dans l’épargne des Français où l’immobilier s’avère un sous-jacent « naturel » et l’augmentation de l’allocation à l’immobilier tertiaire qui ouvre un développement potentiel de l’OPCI ». « En 2015, l’OPCI va s’imposer dans les réseaux de distribution », assure Patrick Rivière. C’est en tout cas dans la feuille de route du gestionnaire d’actifs.
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